Toutes les pentes exposées au sud ont étés autrefois travaillées, modelées, pour gagner du terrain "utile" ; il reste le paysage des faïsses partout autour de Saint Rome du Tarn.
Dans les parcelles plantées d'amandiers ou de vignes, il reste encore des abris de pierre, les maisons de vignes, qui permettaient de stocker du matériel ou des produits afin de ne pas retourner à la ferme.
Certes, leur état est très proche de la ruine (et c'est bien dommage !), mais ils permettent de voir pour quelques temps encore le travail que réalisaient nos ancètres.
Il y avait aussi des bâtiments plus importants : les loges vigneronnes.
"Il s'agissait le plus souvent d'une petite constructio sobre et rustique pourvue d'une ou deux ouvertures. L'orifice principal regardait le plus souvent le point le plus bas de la vallée. L'on y séjournait exceptionnellement pour la nuit". (Loges vigneronnes par Fancis Cahuzac et collaborateurs)
Toutes avaient leur pigeonnier.
De rares amoureux des vignes continuent toutefois la tradition de la culture et de la vendange :
Après les vendanges, il faut un pressoir ! Il en reste un près de la déchetterie sur la D 993 avant d'entrer à Saint-Rome :
Le sous-sol de tuf de Saint-Rome de Tarn a permis la création de nombreuses caves qui s'étalent parfois sous plusieurs maisons et sur deux ou trois étages ; c'est là que se termine l'histoire du vin !
Mais la mode est à la sauvegarde du patrimoine et c'est tant mieux ! Si certaines maisons des vignes ont été achetées et mises en valeur, si de nouveaux lotissements les grignotent, les faïsses commencent à intéresser certains nostalgiques "du bon vieux temps" et il semblerait qu'un programme de réhabilitation soit mis en place, que du bonheur !