Quoique canalisé comme on le voit dans la traversée du village, le Lévejac reste sauvage comme le démontre cet article sur ses colères.
Le Lévejac est à l'origine du développement de Saint-Rome de Tarn ; des mégisseries, des gantiers, des chapeliers, tout un peuple d'artisans a pu prospérer grâce à lui (cliquez sur le panneau ci-dessus).
Pan incliné ou escalier permettent de le longer dans sa traversée de la ville ; on peut visualiser l'enfilade de ponts, le tuf et la base des remparts qui le bordent jusqu'au Moulin de l'Enne. Chaque année, en période de bas niveau, le ruisseau a droit à sa toilette estivale.
- Chute sous la fontaine :
- Après le lavoir :
- passerelles et tuf :
- base des anciens remparts et date de construction du pont :
- avant le moulin :
- cascade du moulin :
Lors de cette promenade au bord du Lévejac, on peut remarquer d'anciens détails qui étaient incorporés dans les remparts, correspondants aux fondations des maisons qui bordent la place du Ravelin.
- écoulement :
- fenêtre :
- sortie évier :
- pierre plate :
- trappe de régulation :
- évacuation :
- porte de potager :
On peut le voir dans les chapitres "Les Hortes" et "le Moulin de L'Enne" pour son aspect utilitaire, mais il termine en beauté du point de vue touristique. Le Lévejac finit sa course près des mobilhomes qui bordent les jardins ; ce petit ruisseau tranquille qui traverse une pâture tombe de plusieurs dizaines de mètres dans le Tarn, devenant l'une des plus belles cascades de France. Assez impressionnant ! Et dangereux ......
Juste devant, on voit nettement la partie construite de l'ancien pont de Saint-Rome (ou d'Auriac). Pour l'anecdote, c'est de cette cascade des Baumes que l'acteur Vincent Pérez saute dans "Fanfan la tulipe".
Il arrive même d'y faire une rencontre peu ordinaire : un dragon d'eau chinois !